Description
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Un proche parent qui ne peut être nommé
La Royal Oak pourrait-elle parler le langage du quartz ? Le devrait-elle ? Ce modèle révolutionnaire avait à sa manière offert une alternative au quartz : une montre dont le design radicalement futuriste et l’esprit transgressif étaient au service d’un savoir-faire traditionnel (finition à la main de l’acier, mouvement automatique le plus fin du monde, etc).
Dans un mémoire écrit en 2006, Jacqueline Dimier explique : « La tentation d’introduire le quartz dans la ligne Royal Oak était grande, mais la direction s’y est opposée et a préféré créer une ligne connexe, la réf. 6005, rectangulaire et biseautée. Elle avait le même bracelet et les mêmes finitions, mais pour se différencier, les vis ont été remplacées par quatre plots ».
La solution choisie par Jacques-Louis Audemars et Georges Golay représente la quintessence de l’exercice d’équilibrisme. Les deux hommes s’étaient fixé pour objectif d’épargner le plus longtemps possible le quartz aux collections dites « classiques » – rondes ou ovales, dont de nombreuses variantes équipées du très fin Calibre 2003. S’ils souhaitaient également préserver leur toute nouvelle icône Royal Oak, ils pressentaient que son caractère transgressif se prêtait mieux à l’irruption d’une technologie disruptive. En créant une « ligne apparentée », ils sont parvenus à un compromis fructueux – du moins pour l’instant.
Ce modèle de 1980 est accompagné d’un set exemplaire (certificat d’origine, facture d’origine, livret, boîte et contre-boîte).